ENiM 3, 2010, p. 53-66.
Deux formules magiques tirées d’un texte médical du début du Nouvel Empire mentionnent un dieu surnommé par les Égyptiens « celui de l’étranger », apparemment lié à une fédération de tribus appartenant au groupe des Shosou. Ce dieu était adoré dans une contrée étrangère appelée Ouân, que l’on peut situer en Édom. Dieu unique particulièrement violent, il était identifié dans la phraséologie magique égyptienne au dieu Bébon, forme séthienne du dieu Thot.
Two magic formulas taken from a medical text dating from the beginning of the New Kingdom refer to a god whom the Egyptians called “He from the foreign countries” apparently a divinity linked to a federation of tribes belonging to the Shosou group. This god was worshipped in a foreign land called Ouân, somewhere in the region of Edom. This god unique and particularly violent was identified in magic Egyptian phraseology as the god Bebon, the sethian form of the god Thot.
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ENiM 6, 2013, p. 33-78.
Du lointain Orient, les Égyptiens ont importé une plante et sa graine qui étaient réputées avoir des vertus anaphrodisiaques et qui leur paraissaient, de ce fait, avoir des propriétés anti-séthiennes. Vouées pour cette raison à Osiris, elles furent employées pour assurer la protection de la momie contre le dieu Seth mais aussi pour protéger le médecin qui affrontait les démons des maladies ligués par ce dieu et mis au service du redoutable dieu Khonsou.
The Egyptians imported, from the Far East, a plant together with its seed that is known for its anaphrodisiac powers, and thus seemed to have anti-Sethian properties. Being dedicated, for that reason, to Osiris, they were used to ensure the protection of the mummy from the god Seth as well as protecting the physician who was dealing with the demons of the diseases associated with that god and placed at the service of the dreadful god Khonsu.
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ENiM 13, 2020, p. 151-209.
Cette étude continue l’analyse de deux importantes conjurations du papyrus médical Louvre E 32847, un papyrus publié il y a maintenant deux ans. En reprenant plus en détail cette analyse on peut retrouver les modes de pensée du médecin-scribe qui les a rédigées. À deux endroits, les conjurations sont écrites de façon inhabituelle ce qui permet de soupçonner l’existence de sens cachés réservés à d’autres médecins initiés et concernant une divinité importante du Proche-Orient.
This study analyzes two important incantations of the medical papyrus Louvre E 32847, a papyrus published two years ago, letting us discover the way of thinking of the physician-scribe who wrote them. Twice, incantations are written in an unusual way suggesting the existence of a hidden meaning intended for other insiders physicians about an important Near-East divinity.
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18 article(s) - 29 octobre 2024.
Jean-Claude Grenier L'Osiris ANTINOOS, CENiM 1, Montpellier, 2008 — (26 dĂ©cembre 2008)
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Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne - UMR 5140 - « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » (Cnrs) - Université Paul Valéry - Montpellier III