Horus

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Bernard Mathieu, «  »
Bernard Mathieu

fr Une enquĂȘte menĂ©e sur les Enfants d'Horus (HĂąpy, Douamoutef, ImsĂ©ti et QĂ©behsĂ©nouf ) dans les Textes des Pyramides permet de mettre en relief leur vĂ©ritable identitĂ© thĂ©ologique, leurs fonctions essentielles, ainsi que les correspondants que les Égyptiens leur avaient attribuĂ©s dans le ciel nocturne, au sein des constellations que nous nommons Orion et la Grande Ourse.

uk A synthetic study of the Sons of Horus (HĂąpy, Duamutef, Imseti and Qebehsenuf) in the Pyramid Texts is proposed, showing their genuine theological nature, their main functions, and the celestial correspondants the Egyptian gave them in the night sky, inside the constellations we call Orion and Great Bear (Ursa Major).

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JĂ©rĂŽme Gonzalez, «  »
JĂ©rĂŽme Gonzalez

fr L’analyse du cercueil de Pȝ-n(y)-jw (XXXe dyn. – dĂ©but de l’époque ptolĂ©maĂŻque ; MusĂ©e d’histoire naturelle de Santiago du Chili – MNHN 11.160) permet de mettre en lumiĂšre l’emploi d’une boiserie en trompe-l’Ɠil originale et son rapport avec diffĂ©rents motifs religieux, notamment deux figures d’Anubis anthropomorphe adoptant la posture ksw.

uk The analysis of the Pȝ-n(y)-jw’s coffin (Dynasty 30 – Ptolemaic Period; Museo Nacional de Historia Natural, Santiago of Chile – MNHN 11.160) allows to throw a light on the use of an original woodwork in trompe l’oeil and his relationship with various religious motives, specially two anthropomorphic Anubis in the ksw posture.

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Bernard Mathieu, «  »
Bernard Mathieu

fr À l’instar du thĂ©onyme « Seth », le thĂ©onyme « Horus » est Ă©minemment polysĂ©mique. FondĂ© sur l’analyse de plus de 900 attestations dans les Textes des Pyramides, cet article tente de classifier les diffĂ©rents rĂ©fĂ©rents thĂ©ologiques, depuis le modĂšle archaĂŻque, Ă  portĂ©e historiographique, d’Horus de HiĂ©raconpolis jusqu’à l’élaboration de la figure d’Horus l’enfant hĂ©ritier de son pĂšre Osiris. Au-delĂ  du discours religieux, comme toujours, se laissent deviner les Ă©volutions d’une pensĂ©e politique et les lourdes implications idĂ©ologiques de la diffusion du dogme osirien.

uk Just as « Seth » appears to be, the god name « Horus » is an highly polysemic character. Through the analysis of over 900 occurrences in the Pyramid Texts, this paper attempts to classify the various theological referents, from the archaic model of Horus of Hieraconpolis – built for historiographical purpose – to the development of the character of Horus the child, heir of his father Osiris. Beyond the religious discourse, as usual, one can guess the trends of a political thought and the heavy ideological implications of the spread of the Osirian dogma.

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Sydney H. AufrĂšre, «  »
Sydney H. AufrĂšre

fr La prĂ©sente communication traite d’un petit groupe de sept cippes d’Horus d’époque libyenne, dont certains proviennent sĂ»rement de ThĂšbes. À l’avant de la stĂšle, sur la plinthe, sous l’habituelle reprĂ©sentation d’Horus en relief empoignant les animaux dangereux et piĂ©tinant les crocodiles, s’étend une scĂšne en deux dimensions. Elle Ă©voque le dieu-adolescent Ched-le-Sauveur montant un char lancĂ© dans le dĂ©sert, menĂ© par un BĂšs-aurige, et dont l’attelage – deux griffons monstrueux – culbute des crocodiles agressifs tandis que Ched dĂ©coche des flĂšches sur un ensemble de bĂȘtes nuisibles, notamment un nombre variable de serpents longs (ÉlapidĂ©s et ColubridĂ©s) ou courts (VipĂ©ridĂ©s). À ces serpents correspond un Ă©ventail de noms magiques diffĂ©rents, quatorze au total. L’examen permet de conclure que ces appellations se rapporteraient, plutĂŽt qu’à des noms de serpents, Ă  une diversitĂ© de dangers spĂ©cifiques causĂ©s par les serpents que l’on souhaiterait conjurer en s’adressant au dieu. Il s’y ajoute une sĂ©rie de remarques au sujet de la stĂšle du MusĂ©e Pouchkine I.1a.4492 (1899), qui, en dĂ©pit de l’absence de scĂšnes similaires Ă  celles du groupe prĂ©cĂ©dent, pourrait Ă©clairer d’un jour nouveau certaines croyances thĂ©baines se rapportant aux serpents.

uk This paper deals with a small group of seven “Cippi of Horus” (dating from the « Libyan » epoch), some of which surely come from Thebes. In front of the cippus, on the plinth and under the usual in relief representation of Horus seizing dangerous animals and trampling on crocodiles, is reproduced a scene in two dimensions. It evokes the adolescent god Shed-the-Saviour riding in a chariot driven at full speed in the desert, led by Bes as a charioteer. The chariot is pulled by a team of two monstrous griffins knocking aggressive crocodiles over while Shed shoots arrows at a set of dangerous animals, including a variable number of long (Colubridae and Elapidae) or short snakes (Viperidae). Fourteen different magic names are attached to these snakes. A close scrutiny of these names lead to the conclusion that they refer more to the various specific dangers caused by snakebites which one would wish to ward off by addressing the god, than to the names of the snakes per se. A series of remarks are added to about the Puskin Museum stele I.1a.4492 (1899), which, despite the absence of similar scenes to the previous ones, could shed new light on certain Theban beliefs relating to snakes.

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Sydney H. AufrĂšre, «  »
Sydney H. AufrĂšre

fr Cet article propose d’étudier Ă  nouveaux frais le motif des larmes de crocodile, dangereux et cruel saurien que l’on croyait incapable de pitiĂ©, paradoxalement considĂ©rĂ© comme sacrĂ© par des habitants de la VallĂ©e du Nil ou pris en chasse par d’autres. Cet article aborde son origine dans la littĂ©rature et son Ă©volution Ă  partir du IVe siĂšcle de notre Ăšre, sous la plume du prĂ©dicateur Asterios le Sophiste, jusqu’à l’Époque moderne oĂč il fait encore flores, quoique l’on perde sa trace, en Orient et en Occident, pendant prĂšs de six siĂšcles entre le Ve et le XIe siĂšcles. L’origine Ă©gyptienne de ce dicton bien connu perce chez les auteurs classiques qui montrent comment les sauriens que les Tentyrites et les Apollinopolites fustigeaient Ă  mort, Ă©mettaient des vagissements, assimilĂ©s Ă  des pleurs. Le motif a Ă©voluĂ© par le truchement du Physiologos jusqu’à son subvertissement final : Le Crocodile et l’Esturgeon (1792) de Jean-Pierre Claris de Florian.

uk This article proposes to rethink the motto of tears of crocodile. This dangerous and cruel saurian, believed incapable of pity, was paradoxically considered sacred by some inhabitants of the Nile Valley or hunted by others. This paper addresses the origin of this motto in the literature and its evolution from the fourth century A.D., under the reed-pen of Asterios the Sophist, a preacher, until the modern era where it is still flourishing, although its trace in the Orient and Occident is lost, during nearly six centuries between the fifth and eleventh centuries. The Egyptian origin of this well-known saying can be deduced from the classics who show how saurians that Tentyrites and Apollinopolites castigated to death, emitted wailing, similar to crying. The motto has evolved through the Physiologos to its final subvertissement: Le Crocodile et l’Esturgeon (1792), a fable of Jean-Pierre Claris de Florian.

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Annie Gasse, «  »
Annie Gasse

fr L’article prĂ©sente une stĂšle d’un modĂšle rare : imitant l’iconographie des cippes d’Horus, l’objet montre une Isis sur les crocodiles. Le texte du verso, proche du texte A de Daressy, souligne par des formules inusitĂ©es le rĂŽle d’Isis magicienne protectrice de son enfant Horus.

uk The article presents a rare model of stela. Imitating the iconography of the cippi of Horus, the object shows an Isis on the crocodiles : the text on the reverse, very close to text A of Daressy underlines through uncommon formulae Isis'role as a magician and protector of her child Horus.

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Gyula Priskin, «  »
Gyula Priskin

fr À part les signes clairement identifiables de la bande zodiacale, des quatre constellations conventionnelles Ă©gyptiennes et des planĂštes, les autres dessins des deux zodiaques de Dendera semblent dĂ©river des systĂšmes de reprĂ©sentation traditionnels Ă©gyptiens. Ces reprĂ©sentations avec les figures des dĂ©cans enregistrent des phĂ©nomĂšnes cĂ©lestes et des Ă©vĂ©nements de culte rĂ©fĂ©rant qui racontent l’histoire de la mort et la rĂ©surrection d’Osiris, la fĂ©condation d’Isis par son mari dĂ©cĂ©dĂ© et la naissance de leur enfant Horus. Ici les aspects astraux des mythes s’attachent aux phases de la lune, au cycle annuel du soleil et au lever hĂ©liaque de Sirius. Ainsi, les zodiaques, ne sont-ils pas des catalogues de constellations, mais des cartes du ciel conçus Ă  un moment donnĂ© qui correspond Ă  la coĂŻncidence de la pleine lune et de l’équinoxe d’automne en 52 av. J.-C. et en 36 apr. J.-C.

uk Besides the unambiguously identifiable depictions of the zodiacal belt, four conventional Egyptian asterisms, and the planets, the other signs that feature in the two Dendera zodiacs are shown to derive from traditional Egyptian representational systems. These images, together with the accompanying figures of the decans, are incorporated into the design of the monuments to record celestial events and related cultic acts that tell the story of Osiris’s death and resurrection, the conception of Isis from her deceased husband, and the nativity of their child, Horus. The astral aspects of these myths are connected with the phases of the moon, the yearly solar cycle, and the annual dawn rising of the star Sirius. The zodiacs are thus not catalogues of constellations but peculiar sky charts devised at specific moments of time that correspond to the coincidence of the full moon with the autumnal equinox in the years 52 BCE and 36 CE.

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Thomas Gamelin, «  »
Thomas Gamelin

fr Descendant le Nil depuis Kom Ombo, le dieu Sobek est appelĂ© diffĂ©remment lorsqu’il s’arrĂȘte un temps dans le temple d’Esna : il est nommĂ© ChemĂąnefer. CrocodilocĂ©phales tous les deux, les contours iconographiques sont identiques, mais le nouveau dieu latopolite porte plusieurs couronnes qui reflĂštent les multiples caractĂšres de Sobek dont il a hĂ©ritĂ©s. CoiffĂ© de la couronne-tjeni, ChemĂąnefer acquiert des fonctions semblables Ă  Sobek-Geb ; avec le hemhem sur la tĂȘte, le crocodile latopolite est un dieu-enfant prenant modĂšle sur Sobek-Horus ; portant le disque solaire, il est une forme animale prise par le soleil, comme c’est dĂ©jĂ  le cas avec Sobek-RĂȘ, mais sa nature comprend Ă©galement une touche osirienne. L’ensemble des personnalitĂ©s, quelque peu segmentĂ©es, du crocodile ombite est intĂ©grĂ© en ChemĂąnefer, tout en insistant sur l’idĂ©e que celles-ci ne sont en rĂ©alitĂ© que diffĂ©rentes facettes complĂ©mentaires qui s’unissent les unes aux autres au sein de cette nouvelle divinitĂ©.

uk Descending the Nile from Kom Ombo, the god Sobek is named differently when he stops for a moment in the temple of Esna: his name is Shemanefer. Both crocodile-headed deities, their iconographic contours are the same, but the new latopolitan god is portrayed wearing several crowns that reflect the many characters of Sobek he inherited. Wearing the tjeni-crown, Shemanefer obtains similar functions to those of Sobek-Geb ; with the hemhem on his head, the latopolitan crocodile is a child-god modelled on Sobek-Horus; crowned with the solar disk, he is an animal form used by the sun, as is already the case with Sobek-Ra, but his nature contains also an osirian touch. The set of personalities of the ombite crocodile, somehow partitioned, forms the figure of Shemanefer even if those are in reality complementary aspects that unite with each together inside this new god.

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Steven R.W. Gregory, «  »
Steven R.W. Gregory

fr Le texte reconsidĂ©rĂ© dans cet article, tirĂ© de la formule 148 des Textes des Sarcophages, est important pour la dĂ©finition de la fonction de la royautĂ© dans l’Égypte antique. Il relate la naissance d’Horus, l’aspect mĂ©taphysique du souverain mortel, et Ă©tablit sa position dans le groupe d’entitĂ©s dont chacune incarne un concept essentiel Ă  la domination pharaonique : celles qui, ensemble, constituent l’équipage de la barque primordiale.

uk The text reconsidered in this paper, taken from Coffin Text Spell 148, is significant for the office of ancient Egyptian kingship in that it relates the birth of Horus, the metaphysical aspect of the mortal ruler, and establishes his position among the group of entities each of which represents a concept essential to pharaonic rule: those who together constitute the company in the primeval barque.

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ENiM 15 - 2022

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