ENiM 12, 2019, p. 181-200.
Essai de synthèse sur une formule religieuse dont les premières attestations remontent au tout début du Nouvel Empire, réalisé ici sur la base d’une version démotique conservée sur le P. Bodl. MS. Egypt. a.3(P). Le texte est dépourvu de titre, mais il s’agit, comme l’indiquent plusieurs parallèles, d’un des derniers témoins connus d’une « formule pour déposer les offrandes » (rA n wAH xwt). Son analyse linéaire, mais aussi l’examen des différents contextes où elle apparaît au cours de son histoire, permet d’en situer la lecture dans le calendrier religieux. La présence de cette formule dans le manuscrit d’Oxford à côté d’une version originale du Rituel de faire sortir Sokar de la STyt dont la lecture tombe le 25 Khoiak (date explicitement mentionnée en II, 1), ainsi que nombre d’éléments internes, confirment si besoin était son appartenance au corpus des rites osiriens de ce mois.
A summary report about a religious formula whose first attestations date back to the very beginning of the New Kingdom. The starting point for this study is a demotic version written on P. Bodl. MS. Egypt. a.3(P). The text is preceded by no title but it is, as shown by several parallels, one of the last known attestations of a “formula for presenting offerings” (rA n wAH xwt). Its linear analysis, but also examination of the different contexts in which it appears throughout its history, make it possible to situate the reading in the religious calendar. The presence of this formula in the Oxford manuscript next to an original version of the Ritual of bringing Sokar out of the STyt, read on 25 Khoiak (this date is explicitely specified in II, 1), as well as many internal elements, confirm if need be its place in the corpus of the rites performed that month.
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ENiM 15, 2022, p. 75-92.
Il s’agit d’un essai sur une découverte centenaire presque oubliée et apparemment insignifiante d’une momie enveloppée dans un filet de pêche auxquelles étaient attachées trois pastilles de boue, dont deux portent encore les empreintes de scellement de deux sceaux différents. Ce filet de pêche et ses scellements donnent lieu à des analyses sur les enveloppes dans lesquelles les momies égyptiennes antiques étaient enfermées et la pratique de sceller les momies, deux sujets considérés dans le contexte de la nature polyvalente de la culture matérielle égyptienne antique en conjonction avec leur correspondance avec des représentations similaires. dans d’autres mé-dias. La survie de cette pratique au Ve siècle après J.-C. est une autre démonstration de la lon-gévité et de la persistance des anciennes traditions funéraires égyptiennes.
This is an essay about an all but forgotten, seemingly insignificant century-old find of a mummy wrapped in a fishnet to which were attached three mud pastilles, two of which still bear the seal-ing impressions of two different signets. That fishnet and its sealings initiate discussions about the envelopes in which ancient Egyptian mummies were enclosed and the practice of sealing mummies, both topics of which are considered within the context of the polyvalent nature of ancient Egyptian material culture in conjunction with their correspondences with similar repre-sentations in other media. The survival of this practice into the 5th century A.D. is yet another demonstration of the conservative longevity and persistence of ancient Egyptian funerary tradi-tions.
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16 article(s) - 25 juillet 2024.
Jean-Claude Grenier L'Osiris ANTINOOS, CENiM 1, Montpellier, 2008 — (26 dĂ©cembre 2008)
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Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne - UMR 5140 - « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » (Cnrs) - Université Paul Valéry - Montpellier III