ENiM 2, 2009, p. 103-108.
Un nouvel examen de blocs de granite découverts à Tell Farâoun/Nebesheh par Petrie permet de préciser l’attribution du petit temple de l’ancienne ville d’Imet. Leur identification à deux montants de porte confirme la première impression que pouvait laisser la configuration des lieux, à savoir que le petit temple d’Imet ne serait pas la demeure de la déesse principale, Ouadjet dame d’Imet, mais celle de Min. L’époque à laquelle remonte ce temple, parfaitement daté par un dépôt de fondation du roi Amasis (XXVIe dyn.), correspond à celle où le dieu Min d’Imet apparaît dans la documentation.
The reconsideration of granite fragments unearthed by Petrie at Tell Farʿun / Nebesheh allows us to clarify the attribution of the small temple of the ancient town of Imet. Their identification to two door-jambs confirms the first impression that could give the field, namely that the small temple is not the place of worship of Wadjet of Imet, the main deity, but the one of Min. The date of the construction of this temple, given by a foundation deposit of Amasis (26th dyn.), coincides with the date of the apparition of Min of Imet in the documentation.
Consulter cet article (36370) - Télécharger cet article au format pdf (21818)
ENiM 15, 2022, p. 35-49.
Par la relecture des textes religieux, funéraires et relatifs aux prodiges témoignant des attributions de Min et de l’hypostase de force qu’il incarne et prenant appui sur les diverses études paléographiques concernant son signe théonyme R22/R23, cet article propose ici une identification novatrice du hiéroglyphe archaïque. Les récentes découvertes sur le site de Mersa Gaouasis ont par ailleurs révélé les plus anciens éléments vocaliques certifiés composant le hiéroglyphe Min. Au croisement de ces données, le sens du signe théonyme apparaît enfin, faisant directement écho aux essences et capacités célestes et minérales de l’antique divinité.
Through proofreading of religious, funerary and linked to wonders texts attesting to the functions of Min and the force hypostasis that he embodies and building on the various paleographic studies of his theonymic sign R22/R23, this article proposes an innovative identification of the archaic hieroglyphics. In addition, the latest discoveries on the site of Mersa Gawasis have revealed the oldest certified vocal elements which compose the hieroglyphic Min. The cross-referencing of these data offers at last, the meaning of the theonimic sign, directly echoing the essences and the celestial and mineral capacities of the ancient divinity.
Consulter cet article (22227) - Télécharger cet article au format pdf (11983)
16 article(s) - 25 juillet 2024.
Jean-Claude Grenier L'Osiris ANTINOOS, CENiM 1, Montpellier, 2008 — (26 dĂ©cembre 2008)
3371557 visites - 6747 visite(s) aujourd’hui - 144 connecté(s)
© ENiM - Une revue d’égyptologie sur internet
Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne - UMR 5140 - « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » (Cnrs) - Université Paul Valéry - Montpellier III