ENiM 8, 2015, p. 133-185.
À part les signes clairement identifiables de la bande zodiacale, des quatre constellations conventionnelles égyptiennes et des planètes, les autres dessins des deux zodiaques de Dendera semblent dériver des systèmes de représentation traditionnels égyptiens. Ces représentations avec les figures des décans enregistrent des phénomènes célestes et des événements de culte référant qui racontent l’histoire de la mort et la résurrection d’Osiris, la fécondation d’Isis par son mari décédé et la naissance de leur enfant Horus. Ici les aspects astraux des mythes s’attachent aux phases de la lune, au cycle annuel du soleil et au lever héliaque de Sirius. Ainsi, les zodiaques, ne sont-ils pas des catalogues de constellations, mais des cartes du ciel conçus à un moment donné qui correspond à la coïncidence de la pleine lune et de l’équinoxe d’automne en 52 av. J.-C. et en 36 apr. J.-C.
Besides the unambiguously identifiable depictions of the zodiacal belt, four conventional Egyptian asterisms, and the planets, the other signs that feature in the two Dendera zodiacs are shown to derive from traditional Egyptian representational systems. These images, together with the accompanying figures of the decans, are incorporated into the design of the monuments to record celestial events and related cultic acts that tell the story of Osiris’s death and resurrection, the conception of Isis from her deceased husband, and the nativity of their child, Horus. The astral aspects of these myths are connected with the phases of the moon, the yearly solar cycle, and the annual dawn rising of the star Sirius. The zodiacs are thus not catalogues of constellations but peculiar sky charts devised at specific moments of time that correspond to the coincidence of the full moon with the autumnal equinox in the years 52 BCE and 36 CE.
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ENiM 12, 2019, p. 43-48.
De nombreux auteurs de l’AntiquitĂ© Ă©voquent l'interdiction d’accès Ă l’île sacrĂ©e dans laquelle Osiris est enterrĂ©. Plutarque Ă©crit mĂŞme que les oiseaux et les poissons se tiennent Ă distance de ce lieu. Des sources Ă©gyptiennes confirment que l’île sacrĂ©e est interdite d’accès, mais sans que cela s’applique aux oiseaux ou poissons. Cependant, il est interdit de chasser ces animaux dans le voisinage immĂ©diat de la tombe d’Osiris. Le prĂ©sent article montre que la raison de cette information insolite est Ă trouver dans la mauvaise traduction d’un verbe Ă©gyptien faite par l’interprète de Plutarque.Â
Many authors of classic antiquity tell us about a taboo to enter the holy island where Osiris is buried. But it is only Plutarch who says that even birds and fishes stay away from that place. Indeed Egyptian sources attest a prohibition on entering the island. But that does not apply to birds or fishes, though it is said that it is forbidden to hunt these animals in the closer sphere of the tomb of Osiris. The present article shows that a mistranslation of an Egyptian verb made by Plutarch’s interpreter could be the reason for his unique message.
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16 article(s) - 25 juillet 2024.
Jean-Claude Grenier L'Osiris ANTINOOS, CENiM 1, Montpellier, 2008 — (26 dĂ©cembre 2008)
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Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne - UMR 5140 - « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » (Cnrs) - Université Paul Valéry - Montpellier III