ENiM 6, 2013, p. 205-231.
Cet article présente l’hypothèse selon laquelle il aurait existé devant le petit temple d’Aton, une cour arborée agrémentée d’un bassin en forme de T renversé, aménagement démantelé pour laisser place sous le règne d’Ânkhkhépérourê au supposé Coronation Hall dit de « Smenkhkarê ».
La démonstration se fonde sur deux études comparées dont les résultats ont été confrontés : celle des scènes de remise de « l’or de la récompense » aux fonctionnaires méritants par Akhénaton et Néfertiti et celle des représentations architecturales de temples dans les tombes amarniennes avec les plans des monuments de culte atoniste eux-mêmes et les faits archéologiques.
L’article s’achève par un essai de reconstitution de cet état supposé du petit temple illustré par des modèles numériques.
This article presents the hypothesis that there was a leafy courtyard with a pool in the shape of an inverted T in front of the small Aten temple. Under the reign of Ânkheperurê, this courtyard may have been dismantled to make way for the presumed Coronation Hall also known as Smenkhkarê Hall.
The demonstration is based on two comparative studies: between the rewarding scenes which show the distribution of the « gold of honour » by Akhenaten and Nefertiti, and between the architectural representations of temples from the Amarna tombs with the plans of the Aten temples themselves and archaeological facts.
The article ends with an attempt to rebuild this supposed state of the Small Aten temple by means of digital models.
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ENiM 7, 2014, p. 33-60.
Au temple d’Esna, l’hiéroglyphe du babouin assis possède plusieurs valeurs phonétiques et idéographiques. En plus des valeurs déjà connues, ce signe peut aussi signifier le pronom pw, qui devait, à cette époque, être prononcé ip. Bien que cet emploi ne se rencontre pas hors du temple d’Esna, il est néanmoins attesté dans une vingtaine d’exemples renvoyant à l’ensemble de la période se rapportant à ces inscriptions. Tous les textes pertinents sont traduits ici avec un commentaire détaillé. Dans un appendice, quatre nouvelles valeurs logographiques pour l’hiéroglyphe du babouin assis sont analysées.
At the temple of Esna, the seated baboon sign obtains several phonetic and ideographic values. In addition to previously recognized usages, this hieroglyph also represents the copula pronoun pw, which at the time should have been pronounced ip. Although apparently limited to Esna, this value occurs in over twenty examples, spanning the full diachronic range of the inscriptions. All examples are translated with detailed commentary. In an appendix, four additional, previously unrecorded values of the seated baboon sign are discussed.
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ENiM 13, 2020, p. 93-132.
Analyse fonctionnelle du petit laboratoire intercolumnaire de la salle hypostyle du temple d'Esna (Esna II, nos 119-125). Les textes sont traduits avec un commentaire et la décoration de la salle est discutée en détail.
Functional analysis of the small intercolumnar laboratory in the hypostyle hall at Esna temple (Esna II, Nr. 119-125). The texts are translated with a commentary, and the decoration of the room is discussed in detail.
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ENiM 14, 2021, p. 261-272.
Le Grand Temple d’Abou Simbel a été construit au XIIIe siècle avant J.C. par Ramsès II. Deux fois par an, le soleil illumine l’intérieur de ce temple, éclairant le couloir de 60 m de long et illuminant un ensemble de statues creusées dans la paroi rocheuse tout au fond du temple. Déterminer les dates exactes d’illumination est difficile car l’accès à Abou Simbel est difficile, le temple a été déplacé et les témoignages avant le déplacement sont rares. Cependant, Jan van der Haagen les a enregistrées en 1959 et de son diagramme, la plage calendérique concernée peut être rétablie. Cet article présente l’hypothèse que les dates d’illumination ont été conçues pour coïncider avec la fête de khoïak à sa place correcte dans l’année naturelle. Nombreux sont ceux qui ont soutenu que le calendrier civil régissait le calendrier des fêtes. Cependant, ce calendrier s’éloignait des vraies saisons au rythme d’un jour tous les quatre ans. J’espère démontrer qu’il était impossible, pour le positionnement de khoïak dans l’année, de ne pas tenir compte de la relation des saisons naturelles avec le calendrier, sinon la famine aurait résulté, et que les illuminations au Grand Temple correspondent à la fête de khoïak dans l’année solaire, lorsqu’on ne peut plus se fier au calendrier pour le faire.
The Great Temple at Abu Simbel was built in the 13th century B.C. by Ramses II. Twice a year, the sun illuminates the interior of this temple, shining down the 60 m long corridor and illuminating a set of statues carved into the rock wall at the very back of the temple. Determining the exact dates of illumination is difficult because access to Abu Simbel is restricted, the temple has been relocated, and eyewitness accounts prior to the move are rare, however, Jan van der Haagen took detailed recordings in 1959 and from his diagram, the complete range of dates can be re-established. This article presents the hypothesis that the dates of illumination were designed to coincide with the khoiak festival in its correct place in the natural year. Many have argued that the civil calendar governed the timing of festivals, however, this calendar wandered from the true seasons at the rate of one day every four years. I hope to demonstrate that it was impossible for khoiak’s placement in the year to wander from the natural seasons with the calendar or else famine would have resulted, and that the illuminations at the Great Temple preserved khoiak in its correct placement in the solar year when the calendar could not be relied upon to do so.
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10 article(s) - 7 septembre 2023.
Jean-Claude Grenier L'Osiris ANTINOOS, CENiM 1, Montpellier, 2008 — (26 décembre 2008)
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Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne - UMR 5140 - « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » (Cnrs) - Université Paul Valéry - Montpellier III