ENiM 13, 2020, p. 63-77.
Le texte reconsidéré dans cet article, tiré de la formule 148 des Textes des Sarcophages, est important pour la définition de la fonction de la royauté dans l’Égypte antique. Il relate la naissance d’Horus, l’aspect métaphysique du souverain mortel, et établit sa position dans le groupe d’entités dont chacune incarne un concept essentiel à la domination pharaonique : celles qui, ensemble, constituent l’équipage de la barque primordiale.
The text reconsidered in this paper, taken from Coffin Text Spell 148, is significant for the office of ancient Egyptian kingship in that it relates the birth of Horus, the metaphysical aspect of the mortal ruler, and establishes his position among the group of entities each of which represents a concept essential to pharaonic rule: those who together constitute the company in the primeval barque.
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ENiM 16, 2008, p. 131-152.
Les premières traces de gestes rituels par lesquels Pharaon accomplissait la fondation symbolique d’un édifice sacré remontent à l’aube de l’époque dynastique. Les vestiges matériels de ces cérémonies sont les dépôts d’objets enfouis dans les fossés de fondation de temples ou d’autres édifices à vocation religieuse. C’est au Moyen Empire qu’apparurent dans la composition des dépôts de fondation les premières plaquettes faites de matériaux divers. Le rituel fut transmis à l’époque ptolémaïque où l’on observe des transformations importantes, tant dans la composition des dépôts que dans la forme et le fond des plaquettes. L’article traite le dossier des plaquettes de fondation de l’Égypte hellénistique, tant bilingues qu’uniquement inscrites en hiéroglyphes, afin de rechercher les raisons de ces évolutions. Il se donne pour but de resituer la pratique du rituel dans son contexte historique et déchiffrer les potentiels messages idéologiques. Il apporte un éclairage sur la question de l’ancrage du discours de la royauté ptolémaïque dans des pratiques pharaoniques et de l’adaptation de ces dernières aux conceptions de la monarchie hellénistique.
The first traces of ritual gestures by which Pharaoh accomplished the symbolic foundation of a sacred edifice date back to the dawn of the dynastic era. The material remains of these ceremonies are deposits of objects buried in the foundation ditches of temples or other religious buildings. It was during the Middle Kingdom that the first plaques made from a variety of materials appeared in the foundation deposits. The ritual was passed on to the Ptolemaic period, when major changes were made to the composition of the deposits and to the shape and content of the plaques. This article looks at the foundation plaques of Hellenistic Egypt, both bilingual and inscribed solely in hieroglyphs, in order to identify the reasons for these changes. The aim is to place the practice of ritual in its historical context and decipher its potential ideological messages. It sheds light on the question of how the discourse of Ptolemaic royalty was rooted in Pharaonic practices and how the latter were adapted to the conceptions of Hellenistic monarchy.
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16 article(s) - 25 juillet 2024.
Jean-Claude Grenier L'Osiris ANTINOOS, CENiM 1, Montpellier, 2008 — (26 dĂ©cembre 2008)
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Équipe Égypte Nilotique et Méditerranéenne - UMR 5140 - « Archéologie des Sociétés Méditerranéennes » (Cnrs) - Université Paul Valéry - Montpellier III