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StĂ©phane Pasquali, «  »
Stéphane Pasquali

fr Cet article prĂ©sente l’hypothĂšse selon laquelle il aurait existĂ© devant le petit temple d’Aton, une cour arborĂ©e agrĂ©mentĂ©e d’un bassin en forme de T renversĂ©, amĂ©nagement dĂ©mantelĂ© pour laisser place sous le rĂšgne d’ÂnkhkhĂ©pĂ©rourĂȘ au supposĂ© Coronation Hall dit de « SmenkhkarĂȘ ». La dĂ©monstration se fonde sur deux Ă©tudes comparĂ©es dont les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© confrontĂ©s : celle des scĂšnes de remise de « l’or de la rĂ©compense » aux fonctionnaires mĂ©ritants par AkhĂ©naton et NĂ©fertiti et celle des reprĂ©sentations architecturales de temples dans les tombes amarniennes avec les plans des monuments de culte atoniste eux-mĂȘmes et les faits archĂ©ologiques. L’article s’achĂšve par un essai de reconstitution de cet Ă©tat supposĂ© du petit temple illustrĂ© par des modĂšles numĂ©riques.

uk This article presents the hypothesis that there was a leafy courtyard with a pool in the shape of an inverted T in front of the small Aten temple. Under the reign of ÂnkheperurĂȘ, this courtyard may have been dismantled to make way for the presumed Coronation Hall also known as SmenkhkarĂȘ Hall. The demonstration is based on two comparative studies: between the rewarding scenes which show the distribution of the « gold of honour » by Akhenaten and Nefertiti, and between the architectural representations of temples from the Amarna tombs with the plans of the Aten temples themselves and archaeological facts. The article ends with an attempt to rebuild this supposed state of the Small Aten temple by means of digital models.

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David Klotz, «  »
David Klotz

fr Au temple d’Esna, l’hiĂ©roglyphe du babouin assis possĂšde plusieurs valeurs phonĂ©tiques et idĂ©ographiques. En plus des valeurs dĂ©jĂ  connues, ce signe peut aussi signifier le pronom pw, qui devait, Ă  cette Ă©poque, ĂȘtre prononcĂ© ip. Bien que cet emploi ne se rencontre pas hors du temple d’Esna, il est nĂ©anmoins attestĂ© dans une vingtaine d’exemples renvoyant Ă  l’ensemble de la pĂ©riode se rapportant Ă  ces inscriptions. Tous les textes pertinents sont traduits ici avec un commentaire dĂ©taillĂ©. Dans un appendice, quatre nouvelles valeurs logographiques pour l’hiĂ©roglyphe du babouin assis sont analysĂ©es.

uk At the temple of Esna, the seated baboon sign obtains several phonetic and ideographic values. In addition to previously recognized usages, this hieroglyph also represents the copula pronoun pw, which at the time should have been pronounced ip. Although apparently limited to Esna, this value occurs in over twenty examples, spanning the full diachronic range of the inscriptions. All examples are translated with detailed commentary. In an appendix, four additional, previously unrecorded values of the seated baboon sign are discussed.

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RĂ©ka Vadas, «  »
RĂ©ka Vadas

fr Analyse fonctionnelle du petit laboratoire intercolumnaire de la salle hypostyle du temple d'Esna (Esna II, nos 119-125). Les textes sont traduits avec un commentaire et la décoration de la salle est discutée en détail.

uk Functional analysis of the small intercolumnar laboratory in the hypostyle hall at Esna temple (Esna II, Nr. 119-125). The texts are translated with a commentary, and the decoration of the room is discussed in detail.

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Kyle Andrew Weyburne, «  »
Kyle Andrew Weyburne

fr Le Grand Temple d’Abou Simbel a Ă©tĂ© construit au XIIIe siĂšcle avant J.C. par RamsĂšs II. Deux fois par an, le soleil illumine l’intĂ©rieur de ce temple, Ă©clairant le couloir de 60 m de long et illuminant un ensemble de statues creusĂ©es dans la paroi rocheuse tout au fond du temple. DĂ©terminer les dates exactes d’illumination est difficile car l’accĂšs Ă  Abou Simbel est difficile, le temple a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© et les tĂ©moignages avant le dĂ©placement sont rares. Cependant, Jan van der Haagen les a enregistrĂ©es en 1959 et de son diagramme, la plage calendĂ©rique concernĂ©e peut ĂȘtre rĂ©tablie. Cet article prĂ©sente l’hypothĂšse que les dates d’illumination ont Ă©tĂ© conçues pour coĂŻncider avec la fĂȘte de khoĂŻak Ă  sa place correcte dans l’annĂ©e naturelle. Nombreux sont ceux qui ont soutenu que le calendrier civil rĂ©gissait le calendrier des fĂȘtes. Cependant, ce calendrier s’éloignait des vraies saisons au rythme d’un jour tous les quatre ans. J’espĂšre dĂ©montrer qu’il Ă©tait impossible, pour le positionnement de khoĂŻak dans l’annĂ©e, de ne pas tenir compte de la relation des saisons naturelles avec le calendrier, sinon la famine aurait rĂ©sultĂ©, et que les illuminations au Grand Temple correspondent Ă  la fĂȘte de khoĂŻak dans l’annĂ©e solaire, lorsqu’on ne peut plus se fier au calendrier pour le faire.

uk The Great Temple at Abu Simbel was built in the 13th century B.C. by Ramses II. Twice a year, the sun illuminates the interior of this temple, shining down the 60 m long corridor and illuminating a set of statues carved into the rock wall at the very back of the temple. Determining the exact dates of illumination is difficult because access to Abu Simbel is restricted, the temple has been relocated, and eyewitness accounts prior to the move are rare, however, Jan van der Haagen took detailed recordings in 1959 and from his diagram, the complete range of dates can be re-established. This article presents the hypothesis that the dates of illumination were designed to coincide with the khoiak festival in its correct place in the natural year. Many have argued that the civil calendar governed the timing of festivals, however, this calendar wandered from the true seasons at the rate of one day every four years. I hope to demonstrate that it was impossible for khoiak’s placement in the year to wander from the natural seasons with the calendar or else famine would have resulted, and that the illuminations at the Great Temple preserved khoiak in its correct placement in the solar year when the calendar could not be relied upon to do so.

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Amel Bouhafs, «  »
Amel Bouhafs

fr Cet article aborde la question de l’identification des divinitĂ©s des temples de Jbeil/Byblos (Liban) Ă  travers les sources hiĂ©roglyphiques du IIe millĂ©naire mises au jour dans les deux ensembles cultuels principaux de l’acropole : le temple de la Baalat Gebal, « la Dame de Byblos », divinitĂ© poliade ; et le temple aux ObĂ©lisques, un temple Ă  vocation multiples. De nombreux chercheurs ont tentĂ© de savoir qui se cachait derriĂšre la Dame de Byblos mais cette recherche est peut-ĂȘtre vaine car la Baalat Gebal semble ĂȘtre une entitĂ© divine Ă  part entiĂšre. Si son identification Ă  Anat, AstartĂ© ou encore Hathor est vĂ©ridique, celle-ci a trĂšs bien pu changer au cours de la longue pĂ©riode d’attestation de la dĂ©esse. Ces questions sont explorĂ©es Ă  la lumiĂšre des sources hiĂ©roglyphiques. Quant au second ensemble cultuel, le temple aux ObĂ©lisques, il a Ă©tĂ© attribuĂ© anciennement Ă  Reshef, mais cette attribution se fonde sur une lecture erronĂ©e du nom d’HĂ©richef sur un relief en hiĂ©roglyphes. En outre, de nombreux autres thĂ©onymes Ă©gyptiens sont attestĂ©s sur ces mĂȘmes documents : Nout, RĂȘ-Horakhty, la Grande EnnĂ©ade et la Petite EnnĂ©ade. En s’aidant des textes phĂ©niciens plus tardifs on peut comprendre ces thĂ©onymes comme une « interpretatio aegyptiaca » des dieux sĂ©mitiques par une population sĂ©mitique Ă©gyptianisĂ©e. On pourrait donc en rĂ©alitĂ© avoir Ă  faire Ă  Anat, Shamash, et « l’assemblĂ©e des dieux saints de Byblos » (KAI 4).

uk This article explores the identification of deities in the temples of Jbeil/Byblos (Lebanon), using 2nd millennium BC hieroglyphic sources discovered in the two main religious complexes: the temple of Baalat Gebal, “the Lady of Byblos,” a poliad deity; and the temple of the Obelisks, a multifunctional temple. Many researchers have attempted to determine the identity of the Lady of Byblos. However, this quest may have been in vain, as Baalat Gebal appears to be a distinct divine entity in her own right. If her identification with Anat, Astarte, or Hathor is accurate, it might have evolved during the lengthy period of the goddess’s attestation. In this article we explore these questions in light of hieroglyphic sources. The Obelisk Temple was previously attributed to Reshef, but this connection was based on an erroneous reading of Herichef’s name on a hieroglyphic relief. Moreover, numerous other Egyptian theonyms are attested in these documents: Nut, Ra-Harakhty, the Great Ennead, and the Small Ennead. Drawing on later Phoenician texts, these theonyms can be interpreted as an “interpretatio aegyptiaca” of Semitic gods by an Egyptianized Semitic population. Hence, they might be referring to Anat, Shamash, and “the assembly of the holy gods of Byblos.”

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ENiM 15 - 2022

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